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Belle-île.
Sauvage, accueillante, protectrice.

Pour ceux qui arrivent du large,
souvent brinquebalés jusqu'à plus soif,
tout rivage inspire d'abord méfiance.
Tout d'un coup l'obstacle.

A l'approche, ce ne sont que falaises et ressac.
Tout près, voici clairsemées, autant de brèches par la mer façonnées
que de refuges bienveillants.

A peine l'embarcation vient-elle de franchir le seuil,
que vous sentez déjà la terre vous tendre les bras.
L'ancre jetée, le vent vous rappelle que dehors la mer continue son ouvrage,
mais ici, c'est drapeau blanc.

Ou plutôt c'est la fête.
Des couleurs.
Des bruits.
Des formes.
Festival son et lumière.

L'annexe vous amène à terre.
Petite marche.
Arrêt tous les cinquante mètres.
C'est toujours aussi beau, c'est encore différent.
A l'intérieur, remerciements au créateur suprême.
Installé dans chaque brin d'herbe.
A l'extérieur, le regard s'étouffe de joie.

Je me demande encore si tout cela existe…